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Hédo
14 juin 2011

hédo grammatologie de France.

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Les pattes de crayon avant qu'il ne se taille

 

 

J.Derrida.

De la grammatologie est incontestablement un ouvrage majeur. Lorsqu’il paraît, en 1967, la pensée française est au cœur d’un bouillonnement novateur : l’existentialisme sartrien se déploie encore, le structuralisme jakobsonien bat son plein, Lévi-Strauss instaure une nouvelle anthropologie structurale, Lacan révolutionne la psychanalyse. Dans ce paysage composé d’avant-gardes multiples, la pensée derridienne occupe pourtant une place bien spécifique : celle de l’une des avant-gardes les plus radicales. Les théories avancées par Derrida dans De la grammatologie, non contentes d’être inédites, constituent en effet une sorte d’au-delà de la pensée, en ce qu’elles renversent les doctrines les plus incontestées et remontent à l’origine ontologique de leurs contenus, reliant les différents domaines de la pensée.

Ainsi, nous nous interrogerons sur les grands traits de la pensée derridienne telle qu’elle apparaît dans De la grammatologie, et sur la dimension novatrice de ceux-ci. La réflexion de Derrida constitue un virage.

Quelle direction emprunte-t-il, quels penseurs suit-il, lesquels laisse-t-il de côté ?

Par ailleurs, il nous faudra questionner les liens qu’entretient cette théorie aux accents philosophiques, avec la littérature : fait-elle signe vers une application à la littérature ?

Si oui – et ce sera le cas – quelle conception de la littérature permet-elle ?

En d’autres termes, comment la pensée derridienne s’inscrit-elle dans le champ de la théorie littéraire ?

Pour répondre à ces questions, nous diviserons cette étude en deux temps : nous envisagerons tout d’abord les aspects majeurs de la réflexion de Derrida avancés dans De la grammatologie, pour ensuite les soumettre à la pensée de la littérature.

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