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Hédo
13 décembre 2011

hedo cortex visuel

hallu2 hallu2

Les hallucinations, ne sont que le "reflet" de notre cortex visuel primaire.
Selon les travaux et expériences conduits par J. Cowan, « La géométrie des images hallucinatoires est une conséquence de la géométrie du circuit du cortex visuel » : tout se passe comme si le consommateur d'hallucinogènes "interprétait" des formes géométriques créées par son cerveau, transformant les hachures horizontales qu'il perçoit en droites convergentes ; les cellules en nid d'abeille en spirales (le serpent cosmique) etc.

« Le cortex produit 4 formes. D'après les modèles théoriques des neurones, lorsque les yeux sont fermés et que la concentration de drogue atteint un seuil critique, quatre formes géométriques émergent dans le cortex visuel primaire.. qui deviennent visuelles. Le consommateur d'hallucinogènes interprète ces formes dans son cortex comme des images ayant traversé sa pupille. Il transforme les hachures horizontales en des droites convergentes et pense voir un tunnel. De même il croit distinguer une spirale, un nid-d'abeilles ou une toile d'araignée. D'après les témoignages, Heinrich Klüver avait repéré quatre motifs caractéristiques des hallucinations. La ressemblance avec les formes théoriques sont frappantes. L'hallucination est bien déterminée par la structure du cortex. »

 

Parce que les pseudo-scientifiques...
- inventent leur propre vocabulaire dans lequel plusieurs termes manquent de précision ou dont les définitions sont ambiguës, ou ne possèdent pas de définition du tout
- font souvent appel aux coutumes anciennes de la pensée magique
Parce que les "explications" pseudo-scientifiques...
- tiennent davantage du scénario
Parce que les débats pseudo-scientifiques
- sont issus de l'ignorance et d'erreurs élémentaires
Parce que la "recherche" pseudo-scientifique...
- est invariablement bâclée...
Parce que la pseudoscience...

- reste indifférente aux faits, aux critères de la preuve solide, et repose entièrement sur des idées anachroniques
- fait appel aux critères de vérité de la méthodologie scientifique en lui refusant simultanément toute validité, à de faux arguments d'autorité, à l'émotion, aux sentiments ou à la mise en doute de faits établis
- discute à partir de prétendues exceptions, d'erreurs, d'anomalies, d'évènements étranges et de déclarations suspectes - plutôt qu'à partir de faits réels et de régularités bien établies de la nature
- fait des déclarations extraordinaires et avance des théories fantastiques qui contredisent ce qui est connu de la nature
- repose fortement sur la validation subjective et fait davantage confiance dans les conventions arbitraires de la culture humaine plutôt que dans les régularités immuables de la nature
- se termine toujours en absurdité si on la pousse jusqu'au bout
- évite toujours soigneusement de vérifier ses déclarations dans des expériences significatives
- se contredit souvent, même dans ses propres termes
- a délibérément recours au mystère lorsqu'il n'y en a pas en omettant des informations décisives ou des détails importants
- ne progresse pas et tente de convaincre par la rhétorique, la propagande et des présentations erronées, plutôt que par la preuve solide (qui n'existe vraisemblablement pas).

 

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