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Hédo
18 décembre 2006

canards sauvages

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Faut pas prendre les filles du Bon Dieu

pour des canards sauvages

 

L'excès de sensiblerie vis à vis des animaux canards sauvages, rouges gorges et la généralisation du langage "politiquement correct" conduisent parfois à des absudités savoureuses.

Entendu ce matin sur Télé Achat au sujet d'une crème cosmétique :

- Chose très importante : cette crème n'a pas été testée sur des animaux ...

Puis, quelques minutes plus tard :

- Cette crème a été testée sur des centaines de femmes ...

L'histoire de "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.Masse est furieux : son dernier ami l'a arnaqué dans le partage du butin de la dernière exposition des rues contemporaines.Il n'a pas vu la moindre poussière d'or des lingots ! Bien décidé à se venger de ce malotru,il fait appel à son oncle Le commissaire priseur qui, il fut un temps, a fait régner sa loi dans le monde des artistes de génies.Son pote rouge gorge dit ni dieu ni maître

mange le fer ronge l'acier sa cage est en osier,talbin,blé etc....

 

Nul doute, Mesdames, que vous apprécierez !

 

Le Dictionnaire de

la Zone

Tout l'argot des banlieues

 

La zone : autrefois, zone militaire qui s'étendait au-delà des anciennes fortifications de Paris, où aucune construction ne devait être édifiée (zone non aedificandi) et occupée illégalement par des constructions légères et misérables ; aujourd'hui, espace, à la limite d'une ville, caractérisé par la misère de son habitat. © Larousse.

 

La zone de Paris a vu depuis le milieu des années 50 pousser des tours de béton là où autrefois s'étendaient des habitations faites de tôle ondulée et de vieilles planches de bois qui formaient les bidonvilles. Les habitants de ces bidonvilles qui vivaient dans des conditions déplorables du fait de leurs ressources limitées (ouvriers pour la plupart et sous-payés) purent connaître le confort d'appartements spacieux avec chauffage et eau courante. Les ensembles naquirent. On regroupa une forte concentration de population dans des immeubles collectifs dit à loyer modéré (H.L.M) au milieu de villes artificielles rebaptisées " cités " pour l'occasion. Il fallait faire face à la pénurie de logements de l'après-guerre accentuée par le redémarrage de l'économie. En quelques décennies, les blocs et les barres poussèrent comme des champignons, nos architectes s'activèrent à créer des espaces de vie agréables mais qui au final n'étaient rien d'autres qu'un amas de béton élevé sur des dizaines de mètres et espacé d'autant (la cité des 4000 à

La Courneuve

, le "Grand L" à Antony,...). Pour ce faire, on fit venir de la main d'œuvre bon marché de l'étranger (Espagne, Italie, Maghreb et Afrique noire) qui étaient hébergés dans des foyers de l'époque et autres logements insalubres. Quand les premiers habitants des cités purent migrer vers des résidences et pavillons construits en périphérie des agglomérations, les places vacantes laissées dans les blocs furent données aux travailleurs immigrés qui firent venir leur famille de leur pays d'origine. Ces gens du fait de leurs origines ethniques, culturelles et religieuses diverses s'intégraient plus ou moins bien à la société française et la crise économique débutant après le premier choc pétrolier ne leur laissaient que peu de chance de pouvoir migrer, comme leurs prédécesseurs vers les résidences. Aujourd'hui, malgré tous les efforts qu'emploient les communes à instaurer un cadre de vie acceptable dans les cités, des problèmes laissés en suspend ressurgissent de manières plus ou moins spectaculaire : chômage, précarité, racisme, violence...
la zone, pour des canards sauvages.

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Commentaires
L
d'ou l'adage: ne file pas les ailes à ton deux coups que si le connard sauvage te file au train...voir aussi le double adage ou con friture pour les sus nommés connards de foie grasse: ne plûme pas le cul de l'oie pendant qu'elle te suce tu seras crédité en malus et bocaux.
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