canards sauvages
Faut pas prendre les filles du Bon Dieu
pour des canards sauvages
L'excès de sensiblerie vis à vis des animaux canards sauvages, rouges gorges et la généralisation du langage "politiquement correct" conduisent parfois à des absudités savoureuses.
Entendu ce matin sur Télé Achat au sujet d'une crème cosmétique :
- Chose très importante : cette crème n'a pas été testée sur des animaux ...
Puis, quelques minutes plus tard :
- Cette crème a été testée sur des centaines de femmes ...
L'histoire de "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.Masse est furieux : son dernier ami l'a arnaqué dans le partage du butin de la dernière exposition des rues contemporaines.Il n'a pas vu la moindre poussière d'or des lingots ! Bien décidé à se venger de ce malotru,il fait appel à son oncle Le commissaire priseur qui, il fut un temps, a fait régner sa loi dans le monde des artistes de génies.Son pote rouge gorge dit ni dieu ni maître
mange le fer ronge l'acier sa cage est en osier,talbin,blé etc....
Nul doute, Mesdames, que vous apprécierez !
Le Dictionnaire de la Zone
Tout l'argot des banlieues
La zone : autrefois, zone militaire qui s'étendait au-delà des anciennes fortifications de Paris, où aucune construction ne devait être édifiée (zone non aedificandi) et occupée illégalement par des constructions légères et misérables ; aujourd'hui, espace, à la limite d'une ville, caractérisé par la misère de son habitat. © Larousse.
La zone de Paris a vu depuis le milieu des années 50 pousser des tours
de béton là où autrefois s'étendaient des habitations faites de tôle ondulée et
de vieilles planches de bois qui formaient les bidonvilles. Les habitants de
ces bidonvilles qui vivaient dans des conditions déplorables du fait de leurs
ressources limitées (ouvriers pour la plupart et sous-payés) purent connaître
le confort d'appartements spacieux avec chauffage et eau courante. Les
ensembles naquirent. On regroupa une forte concentration de population dans des
immeubles collectifs dit à loyer modéré (H.L.M) au milieu de villes
artificielles rebaptisées " cités " pour l'occasion. Il fallait faire
face à la pénurie de logements de l'après-guerre accentuée par le redémarrage
de l'économie. En quelques décennies, les blocs et les barres poussèrent comme
des champignons, nos architectes s'activèrent à créer des espaces de vie
agréables mais qui au final n'étaient rien d'autres qu'un amas de béton élevé
sur des dizaines de mètres et espacé d'autant (la cité des 4000 à La Courneuve
la zone, pour des canards sauvages